« C’est que du bonheur ! » Quelle future maman n’a pas entendu cette devise à l’annonce de sa grossesse ?
Si avoir un enfant et fonder une famille apporte beaucoup de joie, peu de personnes oseront vous avouer que cela constitue l’une des expériences les plus difficiles de la vie. D’ailleurs, même lors des cours de préparation à l’accouchement, le sujet n’est pas vraiment évoqué… Il y a une sorte de flou, de vide quant à l’après accouchement. Les femmes découvrent, généralement seules, les désagréments liés à l’accouchement, les turbulences émotionnelles liées aux hormones, ainsi que les adaptations liées à la nouvelle structure familiale…
C’est malheureusement à cause de cette opacité après la naissance, qu’un sentiment de honte et de culpabilité peut vous envahir. Rassurez-vous, même s’il est vrai que la dépression du post-partum ne touche pas toutes les femmes, il en touche plus que vous ne puissiez l’imaginer.
Quels signent peuvent vous alerter ?
- Un sentiment de tristesse qui perdure dans le temps et qui s’accentue,
- Des difficultés à établir un lien avec votre bébé,
- Un sentiment de culpabilité envahissant à l’idée d’être un mauvais parent,
- Un sentiment d’agacement, d’irritabilité vis-à-vis de votre bébé,
- Des regrets et une volonté de retrouver votre vie d’avant,
- Un sentiment d’épuisement,
- Une incapacité à vous occuper de votre enfant,
- Une anxiété excessive concernant la santé de votre enfant.
- Des troubles de l’humeur,
- Un ralentissement psychomoteur et une grande fatigue.
- Une modification de l’appétit,
- …
La dépression du post-partum diffère du baby-blues car elle survient après.
Le baby blues peut durer 15 jours et survient généralement au 3ème jour après la naissance. Ce passage à vide se passe et s’estompe généralement sans qu’il y ait de prise en charge. Par contre, la dépression du post-partum constitue un trouble qui nécessite un accompagnement afin de réinvestir votre vie. Elle survient généralement dans l’année qui suit l’accouchement et ne touche pas toutes les femmes.
Les causes sont multiples et complexes. Il est indispensable de mettre en relation plusieurs facteurs car un seul n’explique pas la dépression.
Sachez toutefois que traverser cette dépression ne fait pas de vous une mauvaise maman ! Vous avez toute votre vie pour façonner le parent que vous souhaitez être pour votre enfant. Si vous ressentez des difficultés et que vous souhaitez bénéficier d’un espace de parole et d’écoute neutre et bienveillant, n’hésitez pas à choisir un accompagnement pour vous sentir plus sereine dans votre parentalité.
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